Merci à tous pour votre acceuil
Voici donc pour me présenter mon parcours auto commencé gentiment avec des modèles insipides que j'emmenais en concession pour tout et rien étant totalement incapable de faire quoique ce soit moi-même, et puis je me suis tourné vers des modèles plus sportifs, la piste, rencontré des potes un peu barrés, et c'est parti en c*********

Au final j'ai redonné leur splendeur à pas mal de caisses mais j'en ai aussi cassé quelques unes et mes os avec
Ma toute 1ere voiture fut donc une Saxo SX 1.4L Bleu Grand Pavois flambant neuve de juillet 96. Ce n'était pas exactement la mienne mais celle de ma mère qui remplaçait un vieux tromblon de Mercedes 190 couleur Champagne pas franchement sexy et pratique pour un jeune conducteur. Mon père ayant un ami agent Citroën, on a hérité de ce modèle plus parce qu'on avait eu bon tarif que parce qu'on la trouvait sympa mais c'est grâce à ce concours de circonstances que j'ai chopé le virus
Comme vous le constaterez par la suite, je n'ai pas eu une seule voiture avec les jantes d'origine en 20 ans et j'en change souvent; ça a commencé direct avec celle-ci ou j'avais insisté à la commande pour qu'elle soit chaussée avec des jantes Pampelune de Saxo VTL en 165 au lieu des toles en 155 d'origine
1 an après, j'ai basculé sur une "superbe" Saxo X 1.5D 2 places de la société dans laquelle je bossais pendant mon BTS en alternance; je l'ai torchée de chez torchée pendant 2 ans et pourtant j'ai jamais eu aucun souci avec (enfin mécanique parce que sinon je l'ai planté 2 fois

). Bien entendu, je lui ai collé rapidement les Pampelune et refourgué les tôles à ma mère
BTS obtenu fin 99, j'ai pu enfin m'acheter ma 1ere voiture rien qu'à moi

et bien entendu je voulais rester sur une Saxo.
Budget serré pour avoir un truc sympa sur du neuf, j'obtiens un plan pour une Saxo Bic 1.4L neuve mais bradée car avec l'ancienne face avant, mais je ne signe pas car impossible à avoir avec des Toulouse en 185 au lieu des Pampelune en 165 au fond des ailes avec le kit large
Je me tourne alors vers Peugeot (l'ennemi!

) qui fait la pub pour la 106 Quiksilver dans le même esprit que la Saxo Bic, l'intérieur épouvantable Bic en moins

mais malheureusement j'arrive trop tard car le dernier exemplaire encore en stock me passe sous le nez, ce modèle étant à l'époque une série limitée vendue seulement à 5000 exemplaires à chaque inter saison
Finalement je signe pour une 106 Sport 1.4L qui est finalement mieux que la Quik (sièges semi-baquet, becquet, jantes alu et pneus en 185 de la S16 en option

) avant de me rétracter car je me rends compte que le commercial m'a fait une remise de merde par rapport à ce qu'il m'avait proposé pour la Quik.
Finalement j'arrive à trouver mon bonheur avec une Quik 1.4L de moins d'un an achetée à un particulier avec 12500km au compteur. Aucune option à part la clim, mais pour moi c'est déjà suffisant d'avoir le kit large et surtout le fait q u'elle soit d'occaz me laisse une petite enveloppe pour la mettre plus à mon goût
Du coup, elle part la semaine suivante chez Peugeot pour un peu de tiouning
Au programme : Ressorts -3,5cmà l'avant, décrantage du train arrière, 4 jantes AEZ en 15x7 avec 4 Hankook en 195/45R15 et pose d'un becquet de S16

C'est hallucinant aujourd'hui mais à l'époque c'était possible de trouver tout ça en concession Peugeot et de faire rabaisser sa caisse sur place
Vu que c'est la 1ere voiture que j'avais en pneus taille basse, j'ai bousillé les flancs des jantes contre les trottoirs et je les ai remplacées par des Cyclone de 306 S16 au bout de 2 ans :
C'est avec celle-ci et dans cette config que j'ai vraiment commencé à gouter au qualités des châssis des 106/Saxo et rouler fort au point de faire pas mal de dégâts

Les freins étaient rapidement brûlés (disques non ventilés) et les décrochages soudains du train arrière avec les patates en 15 que je n'arrivais jamais à rattraper avec les 75 poneys m'ont valu de multiples têtes à queue dans à peu près tous les rond point de l'agglomération; on me voyait plus souvent au milieu des massifs que les jardiniers chargés de l'entretien
Du coup, j'ai pété un paquet de cardans, 1 triangle, j'ai cassé 2 fois la boite de vitesse et des montagnes de jantes si bien qu'au final elle a fini avec 4 toles en 15 de 306 car je pouvais plus remplacer les Cyclone à 250€ pièce...
Elle a aussi bu une méga tasse pendant la tempête de décembre 99, je suis arrivé trop vite sur une route inondée et j'ai plongé dans la flotte assez fort au point de m'arracher les pare-boue de devant et que l'eau dégueule à l'intérieur par les bouches de ventilation, s'en est suivi une longue période de galères électriques et de factures à gogo...
Bref, me faire les armes sur cette caisse m'a couté un max mais elle m'a vraiment donné envie de passer à la puissance supérieure et j'ai enfin pu accéder à la version ultime début 2004 avec une S16 de 9500km, ancien véhicule de direction et de démonstration chez Peugeot qui je le découvrirai plus tard avait été bien tartée, mais bon...
Elle est restée d'origine 1/2 journée n'aimant pas du tout le feeling de conduite en 14 pouces, surtout avec les Pirelli P700Z d'origine nuls à chier. Passage en 15 pouces avec les jantes tôle de la Quik dans un 1er temps, puis très rapidement pose d'amortisseurs PTS routiers et ressorts Eibach -3.5 pour le look mais aussi parce que la config d'origine est vraiment insuffisante sur piste.
Niveau look, peinture ton caisse des bandeaux et pare-chocs et surtout valse des jantes... J'ai ouvert le bal avec des Ouragan en 15x6.5 ET18 qui provenaient du catalogue accessoires pour 306.
Il y a eu plusieurs changements de roulettes successifs dont 4 OZ Superleggera en 15 pouces
Speedline Corse SL434
5 ans tous ronds après son achat et le crédit à peine soldé, je m’explose connement de face dans un 19 tonnes le matin de la rentrée de janvier 2009, trahi par mes Falken "savonnettes" qui ont décroché sur des plaques d’égout dans un virage à peine à 60km/h. Je n'ai eu le temps de rien faire, le camion est arrivé en face juste au moment ou le cul a décroché et m'a déporté sur la voie de gauche, un vrai carnage du coup
Si je n'ai eu aucune blessure cutanée ou fracture, mes vertèbres ont pris cher avec la violence du choc et j'ai depuis le dos d'un vieux de 70 ans

mais ça aurait pu être pire...
Pour la caisse par contre, c'était plutôt une bonne affaire; je devais la revendre 5000€ à un pote avant de la plier, au final l'assurance m'en a donné 5500€, et j'ai pu revendre en plus quasiment 2000€ de pièces ayant récupéré l'épave.
Voilà pour cette 1ere période qui est en fait la plus calme même si ça ne parait pas forcément
