Salut à tous !
Il est tard, mais je viens quand même concocter un petit résumé. J'ai eu quelques jours d'inactivité (Dimanche à Mercredi inclus), car il a fallu que je cherche un appart à Meaux (77) pour le taff en Septembre.
Mais comme c'est une affaire bientôt réglée, je suis revenu dès Jeudi à l'attaque !
Lundi :
Entre 2 appels aux agences immobilières, j'ai quand même pris le temps pour remonter mes amortisseurs et changer le roulement de roue avant gauche.
J'ai commencé par mettre la jambe de force dans l'étau :
(cliquer sur les images pour les afficher en taille réelle)
Puis après avoir enlevé l'anneau élastique (qui assure l'arrêt axial de la bague extérieure du roulement), j'ai tapé avec un marteau et une douille pour désolidariser les 2 bagues :
Et voilà le travail :
Ensuite, je décide de m'attaquer à la bague intérieure du roulement qui est montée serrée sur le moyeu ; pour faciliter son extraction, j'y ai soudé 3 bouts de fer Tor :
Puis je suis allé chez mon père chercher un "vrai" arrache moyeu, le modèle "adulte" de chez Facom

:
Une "petite" douille en 47.
Et le montage de la mort qui tue pour virer la bague intérieure :
Avec tout ça, la bague n'a même pas bronché d'un millimètre.

Par la suite, j'ai essayé plusieurs autres moyens (chalumeau, marteau et burin, etc...), mais je n'ai rien réussi à faire.
Mon père, qui est arrivé en plein chantier, m'a donné un coup de main ; un coup d'oxycoupeur, une trempe, puis le burin : il en a eu pour moins de 3 minutes à me sortir la bague. Il a fait ça avec une facilité écœurante !
Du coup, j'étais blasé et je n'ai plus fait d'autres photos ! Mais promis, j'en prendrai plus tard...
Jeudi :
Petite journée, ou même plutôt fin de journée, car j'ai passé ma matinée à faire des trucs à droite à gauche, et notamment à passer à Aix-les-Milles pour racheter un demi kilo de peinture.
Donc vers 17h, je me mets au travail ; et pas n'importe lequel : enlever le blaxon du dessous de la caisse.

Ces photos vont peut être effrayer toutes les personnes qui, comme moi, ont déjà eu la chance de goûter aux joies du déblaxonnage.
En allant sous la voiture, j'ai vu que la partie avant (c'est-à-dire de devant le réservoir jusqu'au compartiment moteur) de la caisse semblait saine.
Seul l'arrière semble attaqué par la rouille :
Un collègue m'a même dit "à ta place, je ne gratterais même pas le dessous tellement il est propre, je repeindrai par dessus tel quel". Mais bon, c'est comme le Père Noël : trop beau pour être vrai. Étant toujours aussi têtu, je décide de déblaxonner même là où ça semble propre.
C'est pas super marrant : on se couche sous caisse avec la lampe pour y voir un peu plus clair, on chauffe avec le décapeur thermique (très agréable au passage en cette période caniculaire...), on gratte avec des ciseaux à bois, et on s'en prend plein la figure :
Le pot de peinture que l'on peut apercevoir sur la photo, c'est ce qui me fait office de repose-tête lorsque je suis couché.
Finalement, quelques heures plus tard, je m'aperçois que j'ai eu raison de gratter partout au niveau des soudures, de jonctions de tôles, des recoins et des trous, car même si le blaxon était nickel, en dessous, c'est pas toujours la joie ; plancher de coffre au niveau du pare-chocs arrière :
La traverse qui supporte le train arrière :
Le plancher de coffre à côté d'un des passages de roue remplacé :
Devant le passage de roue arrière droit :
Au niveau du réservoir d'essence :
Devant le passage de roue arrière gauche :
Et un aperçu de l'autre traverse qui supporte le train arrière :
En quelques mots :
Bon, la corrosion n'est que superficielle, mais ça me fait quand même souci de gratter toute cette rouille avec la disqueuse, surtout que l'accès est difficile et la position très inconfortable...
Vendredi :
Là encore, c'est déblaxonnage, déblaxonnage, et encore déblaxonnage. Sauf que dans l'après midi, mon pote est venu me donner un coup de main et ce n'était pas de refus, parce qu'il y a franchement plus marrant comme truc à faire.
Mais en fin de journée, j'avais tellement mal aux articulations et à la nuque que j'en ai eu marre. Donc changement de stratégie : on a commencé par passer 3 sangles pour ceinturer la caisse au niveau des portières.
Pour ne pas tordre la portée du joint de portière, mon pote a eu la bonne idée de mettre un bout de bois (bah ouais, après un jour de déblaxonnage complet, on ne veut même plus réfléchir à quoi que ce soit

) :
Puis on a chopé 4 vieux pneus, récupérés chez Feu Vert (à Aix-les-Milles) :
On descend la caisse des chandelles avec le cric pour la poser sur les pneus empilés :
Comme on a réussit à enfin chopper une chèvre

, on l'accroche aux sangles :
On soulève :
Et voilà le travail :
Bon, j'avoue que ce n'est pas un montage qui répond aux règles de sécurité.

Mais on a suffisamment levé la caisse pour qu'elle soit en "équilibre", et la chèvre n'a plus à forcer. Et puis c'est tellement pratique qu'on n'hésite même pas à passer en dessous : regardez comme on y voit clairement maintenant.
Pour le reste de la journée, devinez quoi ? on a encore gratté du blaxon !

Bon, je sais que c'est une opération extrêmement lucrative et pas du tout répétitive, alors je n'ai même pas pris la peine de faire des photos.
Voilà tout ce qu'on a enlevé du dessous pour l'instant :
Objectifs visé pour demain : finir de déblaxonner, gratter la rouille, dégraisser et traiter en passant une couche de Rustol.
Bonne nuit !
